Les doigts en or des chirurgiens devront peut-être beaucoup à l’intelligence artificielle (IA), dans un avenir pas si lointain.
L’une des chirurgies les plus complexes, la neurochirurgie, pourrait en effet bénéficier de l’apprentissage profond des machines… du moins, pour le mentorat et l’évaluation des chirurgiens.
L’IA évalue les chirurgiens
Une récente étude québécoise faisait état de résultats prometteurs, selon l’un des auteurs, le médecin résident à l’Université Queens (Ontario) et ancien chercheur de l’Institut neurologique de Montréal (le Neuro), Vincent Bissonnette.
«Nous avons appris à la machine à reconnaître, par des simulations, les différents niveaux de pratique des chirurgiens: ceux qui ont plus ou moins d’expériences.»
Avec la réalité virtuelle, 41 chirurgiens (22 seniors et 19 juniors) de quatre universités canadiennes ont dû démontrer leur capacité à réaliser une hémilaminectomie, une intervention chirurgicale de la colonne vertébrale où l’on retire un morceau d’une vertèbre pour soulager le nerf sciatique.