Une guitare, une voix, une personnalité

Amélie Chante!

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Publié 25/07/2006 par Yann Buxeda

Une guitare, une voix. La formule, à défaut de pouvoir se targuer d’être originale, est on ne peut plus efficace. Depuis un an et demi, Amélie Lefebvre offre au public ses chansons. L’occasion de découvrir ou redécouvrir une voix touchante se produira ce mardi au Red Guitar de la rue Markham.

Amélie Chante!, c’est avant tout une voix… Une voix qui exprime ausi bien la joie que la mélancolie, et dont les accentuations ne sont pas sans rappeler les plus belles heures de Dani Klein (Vaya con Dios). Et c’est en s’appuyant sur cette solide base mélodique qu’Amélie y a apposé une guitare, parfait complément pour donner la réplique à sa prose.

Mais c’est seulement depuis un an et demi que cette amoureuse des mots les propose au public, alors que sa passion de l’écriture vient de bien plus loin: «J’écris des chansons depuis l’adolescence. J’ai aussi fait beaucoup de théâtre, chanté dans des chorales, mas je n’avais jamais eu l’occasion de me lancer seule.» Une situation qui s’explique par sa découverte tardive de la guitare.

Une rencontre avec la six cordes qu’elle conçoit comme un véritable déclic: «C’est une amie qui m’a initiée à la guitare, il y a trois ans. Jusqu’ici je n’avais touché que brièvement au piano. Je me suis donc lancé à l’assaut des tablatures, et c’est venu assez rapidement.» C’est effectivement après seulement un an et demi de pratique qu’Améalie à décidé de soumettre ses mélodies au jugement du public. Un test réussi avec brio, puisque l’ascension de la jeune chanteuse – elle n’a que 31 ans – a pris une allure de courbe exponentielle.

En 2005, elle s’est vu primer à plusieurs reprises, remportant notamment le concours Ontario Pop 2005, qui lui a permis de chanter dans diverses contrées canadiennes, notamment à Montréal et Vancouver. Une expérience enrichissante, qui s’est vue corroborer par un projet d’album. Une production financée en partie par le Conseil des Arts de l’Ontario, qui devrait sortir cet automne. Un album qui verra Amélie accompagnée cette fois d’une contrebasse et d’un piano, voire de quelques percussions.

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À la suite de ce disque, aux sonorités qu’elle qualifie déjà de «cabaret-folk», elle entamera une tournée en partenariat avec Réseau Ontario qui devrait s’achever courant 2007. Un programme chargé pour une artiste encore en devenir, mais qui démontre un réel potentiel pour émerger de la scène néo-réaliste francophone.

Néanmoins, Amélie sait que le travail reste la clé de ce succès naissant, et elle n’hésite pas à pointer du doigt ses priorités: «Je veux encore travailler ma présence sur scène. Plusieurs personnes m’ont dit que c’était quelque chose de très présent dans mes spectacles, qui me conférait une identité propre. À moi de polir cette identité et de l’affiner.»

Une personnalité que vous pourrez découvrir ce mardi au Red Guitar, 603 rue Markham, à partir de 19 h, où Amélie chantera avant que Dean Drouillard, son réalisateur, ne prenne la relève à 20 h.

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