En lice pour le titre le plus déprimant de l’année: des experts contemplent la possibilité d’une guerre nucléaire.
En décembre dernier, lors d’un colloque à Santa Fe, Nouveau-Mexique, sur l’avenir des armes nucléaires, on avait demandé à l’ancien ministre de la Défense William J. Perry s’il considérait encore ces armes comme une menace, dans notre monde où l’affrontement entre deux superpuissances appartient au passé.
Sa réponse avait refroidi l’assistance: «la possibilité d’une catastrophe est plus grande aujourd’hui qu’à toute autre époque depuis la crise des missiles de Cuba — ce moment où, en octobre 1962, les États-Unis et l’URSS avaient été à deux doigts de se déclarer la guerre.
Et Perry faisait cette remarque avant l’intronisation de Trump et avant sa bravade contre la Corée du Nord.