Une frousse à Santo Domingo

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Publié 12/01/2010 par Paul-François Sylvestre

On a appris, au début de l’année, qu’un Québécois avait été victime de meurtre en République Dominicaine la veille du Jour de l’An. J’étais moi-même dans ce pays du 21 au 29 décembre et j’y ai vécu une expérience traumatisante où on a tenté de m’arnaquer.

Je me suis rendu à Santo Domingo dans l’espoir d’effectuer diverses excursions vers des lieux moins traditionnels. Je m’intéressais plus aux sites historiques et aux plantations qu’aux centres de villégiature.

Mais une fois rendu à Santo Domingo, je me suis rendu compte que Colonial Tour & Travel n’offrait plus les excursions annoncées sur son site Internet. J’ai croisé un homme qui s’est présenté comme guide privé et qui m’a offert ses services pour une excursion à Santiago.

Ce guide prénommé Mike ou Miguel a suggéré de louer une voiture vers 18h, car la soirée serait gratuite et il serait possible de faire un tour de ville (Santo Domingo by Night). J’étais accompagné d’un ami et nous avons alors suivi Miguel, d’abord dans la rue El Conde, un mail piétonnier très fréquenté.

Puis le guide a tourné à gauche, dans une petite rue à peine éclairée. Plus nous marchions, plus l’endroit devenait sombre. Pas de lampadaires, pas un seul commerce. Je commençais à sentir la soupe chaude. Nous sommes arrivés au bout de la rue, à un cul-de-sac. J’ai demandé où était l’agence de location de voitures. Miguel a dit que quelqu’un viendrait, mais je ne lui faisais plus confiance. J’ai dit à mon ami qu’il fallait rebrousser chemin le plus vite possible.

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Nous avons alors pris nos jambes à notre cou et ont regagné la rue El Conde, sans jamais regarder derrière nous.

Heureusement, Miguel ne nous a pas poursuivis. Je crois qu’il a senti que nous ne nous laisserions pas embobiner. Nous étions deux contre un à ce moment-là. Qui sait, quelques minutes de plus et nous aurions peut-être affronté des fiers à bras.

Une fois rendu à son hôtel, j’ai demandé au gérant de recommander un guide fiable. Un autre Miguel est venu le lendemain, a présenté des descriptions de tours et tout fut réglé pour une journée à Santiago d’abord, puis pour une excursion dans des plantations.

Tout est bien qui finit bien.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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