En 1986, la planète votait pour une interdiction de la chasse à la baleine. Cette année, cette interdiction pourrait bien être levée, grâce au long travail de lobbying d’une poignée de pays qui sont toujours restés pro-chasse.
Lorsqu’ils se réuniront en juin, les 88 pays membres de la Commission baleinière internationale (CBI) devront trancher.
Il y a toujours eu trois chefs de file d’un retour de la chasse à la baleine: la Norvège, le Japon et l’Islande. Tous trois chassent, et n’en sont pas moins membres de la CBI, parce qu’ils profitent des trous dans le moratoire de 1986.
Chasse scientifique?
Celui-ci permet à ses membres de s’opposer unilatéralement à ses décisions (ce que font la Norvège, qui chasse la baleine de Minke ou petit rorqual, et l’Islande) ou de chasser à des fins scientifiques (ce que prétend faire le Japon).
Le droit de chasser à des fins scientifiques s’applique à un «certain nombre», mais ce nombre n’a jamais été défini. Enfin, quelques groupes autochtones profitent également d’un droit d’exception.