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Publié 06/06/2006 par Gérald Fillion

L’Ontario et le Québec sont des provinces différentes, mais elles ont toutes les deux intérêt à favoriser leur développement économique commun.

Le bon voisinage ne peut que faire du bien… et il était temps que Québec et Queen’s Park en arrivent à une conclusion dans le conflit de la mobilité de la main-d’oeuvre qui durait depuis les années 70. Dorénavant, les travailleurs ontariens pourront obtenir un emploi dans des chantiers de sociétés publiques au Québec et des Québécois auront accès aux chantiers ontariens.

Depuis quelques années, les deux provinces ont dû jongler avec des difficultés économiques qui se ressemblent en certains points. La force du dollar canadien et la concurrence de pays où les coûts de production sont moins élevés ont ralenti de façon importante les entreprises exportatrices du secteur manufacturier. Les coûts à la hausse de l’énergie ont augmenté les dépenses des sociétés en transport et en chauffage.

Et, le Québec et l’Ontario réclament un règlement du déséquilibre fiscal au Canada, bien qu’elles n’en n’aient pas la même définition. Les deux provinces sont les principaux partenaires commerciaux l’une pour l’autre au Canada.

Pour le Québec, l’Ontario est son premier partenaire, devant l’État de New York. Selon les données de 2002, les exportations du Québec vers l’Ontario étaient de 30,9 milliards $ et les exportations en sens contraire étaient de 36,8 milliards $.

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Profits, profits…

Parmi les résultats bancaires de la dernière semaine, c’était au tour de la CIBC et de la Scotia d’annoncer leurs gros chiffres pour le deuxième trimestre de l’exercice 2006. La CIBC affiche un bénéfice net en hausse de 33% à 585 millions $, augmente son dividende aux actionnaires pour la première fois en trois ans et entend travailler à développer ses activités de crédit et réduire ses pertes sur prêts.

Et puis, la Scotia a tiré profit des acquisitions qu’elle a réalisé, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde, dans le marché hypothécaire notamment. Elle souhaite d’ailleurs poursuivre son expansion. Le profit net a atteint un niveau record à 894 millions $. La Banque a, elle aussi, augmenté son dividende aux actionnaires.

Entente chez Inco

Les travailleurs des minières d’Inco à Port Colborne et Sudbury ont ratifié à hauteur de 70% la convention collective proposée par leur employeur. C’est une convention de trois ans qui va ajouter environ 5 $ l’heure au salaire des travailleurs. Le prix du nickel a immédiatement piqué du nez entraînant dans son sillage l’aluminium et le cuivre.

Inco est sur le point d’acheter Falconbridge, mais aurait exploré l’idée d’une fusion à trois, avec Teck Cominco et Falconbridge. Teck a officiellement déposé une offre pour acheter Inco, une proposition rejetée.

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Vraiment à vendre?

Sleeman met la pédale douce sur ses projets de vente. Une transaction pourrait prendre beaucoup de temps avant de se concrétiser, a avertit le PDG John Sleeman la semaine dernière à Toronto. Les activités se poursuivent comme à l’habitude et le brasseur met l’accent sur le développement de ses marques et la gestion de ses opérations. Sleeman est le 3e brasseur en importance au Canada, après Molson et Labatt. La société prévoit une grande campagne de promotion qui mettra en vedette son PDG.

Gérald Fillion anime Capital Actions au RDI, du lundi au vendredi à 18h30.

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