Constatant une incompréhension dans certains milieux minoritaires sur le rôle des journaux, l’Association de la presse francophone (APF) a développé au cours des derniers mois une Charte de la presse écrite.
Rendu public ce 31 octobre, l’énoncé vise à clarifier les responsabilités éditoriales et apporte des clarifications sur les conditions de gouvernance favorisant l’indépendance des journaux.
Cet appui tombe à point pour certains membres de l’APF, qui subissent parfois des pressions de fédérations communautaires qui en sont actionnaires en tout ou en partie.
Les lecteurs d’abord
«C’est une démarche d’affirmation», lance le président de l’APF, Francis Sonier, l’éditeur du quotidien L’Acadie nouvelle. «Dans la dernière année, on a vu que ce n’était pas clair pour certains organismes qui nous ont demandé d’intervenir (en leur faveur) auprès de nos membres.»
«Ils ne comprenaient pas le rôle de la presse et de son indépendance, qu’on n’est pas là pour parler des organismes communautaires. Dans la Charte, il est question de servir les populations. C’est aux gens que les journaux s’adressent.»