Dimanche 22 septembre, en train de faire mes achats d’épicerie dans le secteur East York de Toronto, je tombe face à face avec un client vêtu d’un t-shirt arborant l’inscription Make Trudeau a drama teacher again.
On se regarde et se sourit. On s’est instantanément compris – je crois – l’espace d’un clin d’œil complice. Trudeau est bien gentil, ouvert sur le monde et sympathique, mais il ne fait pas le poids!
Il est beau et bon communicateur (oublions ses mascarades) selon certains de ses admirateurs. Tandis que d’autres le perçoivent comme un «relationniste» pathétique, sans charisme. Or un vrai leader ne devrait-il pas inspirer?
C’est bien là l’un des problèmes de Trudeau: aucune inspiration, autre que celle de capitaliser sur les traces de son père. Alors que Trudeau père, à l’inverse de son fils, fut l’un de nos grands inspirateurs contemporains (Loi sur le multiculturalisme, Charte des droits et libertés, Loi sur les langues officielles…).
PM déconnecté
Justin Trudeau paraît tout simplement comme un caucasien ayant vécu dans l’abondance de sa naissance à nos jours. Certes il a beaucoup voyagé, mais dans des conditions privilégiées.