Immigration, petite enfance, circonscriptions électorales protégées et évènements d’envergure: les communautés francophones des provinces de l’Atlantique ne chômeront pas au courant de l’année 2019. Tour d’horizon des grands enjeux de ces quatre provinces de l’est du pays.
Toutes les questions qui entourent l’immigration francophone en Atlantique seront appelées à prendre de plus en plus d’ampleur, non seulement en 2019, mais aussi dans les années à venir.
Démographie
«Un secteur important pour tout le monde est celui de l’immigration pour contrer un peu la perte de poids démographique et le vieillissement de la population», explique la présidente de la Société nationale de l’Acadie (SNA), Louise Imbeault. «Nous sommes très actifs là-dedans et les quatre provinces s’affirment.»
Elle précise que l’engagement canadien est d’atteindre 4,5% d’immigrants de langue française hors Québec, mais que cette cible ne suffira pas pour la communauté francophone du Nouveau-Brunswick afin de maintenir sa proportionnalité.
«Un apport d’immigrants francophones de 4 ou 5% n’est pas suffisant et, dans nos autres provinces, nous visons aussi plus que ça», avance-t-elle.