Après Voyage avec mes parents, Marie-Louise Gay et David Homel récidivent en offrant Saucisson d’âne et bave d’escargot, un autre roman écrit à quatre mains en anglais, puis traduit à deux mains en français par Michèle Marineau. Même s’il est destiné à un jeune public, ce livre réjouira aussi les adultes, voyageurs comme pantouflards.
Papa et maman ont décidé que la famille au grand complet passera toute une année en France. Max, qui écoute aux portes sous prétexte d’être Sherlock Holmes, est fier d’annoncer la nouvelle à son grand frère Charlie. Ce dernier, qui est le narrateur du roman, n’en revient pas. Paris, les 1 165 marches de la tour Eiffel, Euro Disney, le métro et les égouts de la Ville Lumière, l’endroit précis où a plongé le bossu de Notre-Dame… À moi Paris!
Ce serait beaucoup trop facile d’aller à Paris. Comme d’habitude, les parents ont choisi une tout autre destination: Panais (comme le légume), un trou perdu quelque part dans les montagnes du sud de la France. Mais quel trou! Les deux frères vont passer une année mémorable entre courses de taureaux, attaques de moutons, inondation et autres aventures rocambolesques.
Les deux garçons n’ont pas aussitôt mis les pieds à Panais qu’ils commencent à se poser des questions. Le village n’est-il pas un endroit étrange? Existe-t-il des gens normaux qui s’adonnent à des activités normales dans ce village?
Charlie et Max arrivent à la fin de l’été, une période qui donne lieu à des festivités où le but semble être «de faire les trucs les plus débiles possible, de façon à alimenter les conversations toute l’année jusqu’à la fête suivante». La course des taureaux en demeure un exemple aussi corsé que coriace.