«Il est évident que la prochaine présidence du CRTC devra être bilingue comme ses trois prédécesseurs; étant donné la nature du poste, on voit très mal comment il en serait autrement».
C’est ce que déclarait récemment la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Marie-France Kenny, concernant le processus d’embauche de la personne qui succédera à Konrad von Finckenstein à la tête de l’organisme de réglementation de la radiodiffusion et des télécommunications.
Au début de l’année, des médias rapportaient que l’affichage du poste décrit la maîtrise des deux langues officielles comme «préférable» et non «essentielle».
L’opposition officielle néo-démocrate a d’ailleurs accusé Stephen Harper de «démontrer encore une fois le peu d’importance qu’il accorde aux francophones en n’exigeant pas que le prochain président du CRTC soit bilingue».