En raison du triste anniversaire du tremblement de terre d’Haïti, les journaux font beaucoup état ces jours-ci de promesses de financement que le gouvernement canadien tarde à honorer.
A-t-on vécu une situation similaire en 2004, lors du Tsunami en Asie du Sud-Est qui a été tout aussi dévastateur? Il faudrait voir, mais de toute évidence, cette situation ne risque pas de changer de sitôt!
En effet, lors de son dernier budget, le gouvernement Harper imposait un plafond à son aide publique au Développement (APD), c’est-à-dire un gel à tout accroissement de celle-ci, ce en invoquant la relance économique et l’équilibre budgétaire.
Dans un contexte de crise économique planétaire qui, selon Oxfam Canada, a fait gonfler de 46 millions le nombre de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, cette décision est catastrophique et malheureusement amènera des conséquences désastreuses et irréversibles.
Parmi celles-ci, peut-on peut penser que cette décision ne mettra pas en péril le financement pour la survie infantile et maternelle promis voici quelques mois à peine lors du G8, une initiative qui disait-on, allait sauver 1,3 million d’enfants d’ici 2015?