Jeudi 7 février, tandis que la neige recouvrait Toronto d’un épais manteau blanc, le Sony Center for The Arts se remplissait d’une foule multiethnique enflammée, venue accueillir les trente interprètes du fameux spectacle African Footprint.
Une ode à l’histoire complexe de l’Afrique du Sud que véhicule une combinaison détonante de musiques, se déclinant en une gamme riche de sons étonnants allant du jembé au saxophone, et de danse mariant le classique au hip hop en passant par les claquettes et gumboots.
Un résultat intéressant, qui bouge et change des chorégraphies classiques généralement produites dans cette salle.
Une fois la salle plongée dans l’obscurité, le public est emporté par les sons capables de créer une atmosphère sauvage, à la fois fantomatique et fantasmagorique.
Une envolée immédiate qui précède celle de la vue de ces corps mouvants à demi-révélés par la lumière et enveloppées de brouillard. Un mystère qui mériterait de s’étendre davantage.