Chiara Pinna vient de passer trois semaines à Toronto où elle a revu Ester Fink, la kinésithérapeute torontoise pratiquant la méthode dynamique de stimulation kinésique (MEDEK).
Après une entrevue avec la thérapeute en mars dernier, L’Express expliquait en quoi consiste cette méthode ainsi que l’espoir qu’elle représente pour la famille de cette petite française de cinq ans atteinte du syndrome de West, qui ne peut par conséquent ni marcher ni parler.
Le père de Chiara, peu avant la fin de son séjour, semblait satisfait des résultats.Cette méthode que personne ne pratique en France peut aider Chiara à remarcher. C’est pour cette raison que sa famille, depuis la première rencontre avec Ester Fink en juin 2008, tente coûte que coûte de continuer le traitement. Une seconde rencontre avait été organisée à Toulouse à la fin de la l’année dernière. Cependant cela ne suffit pas. Dans le cas de Chiara il y a urgence car les chances que la petite fille a de remarcher s’amoindrissent au fur et à mesure qu’elle grandit et prend du poids, comme l’expliquait la kinésithérapeute.
Pour remarcher grâce à cette méthode, l’enfant doit reproduire certains exercices régulièrement et le plus souvent possible. Jean-Pascal Pinna fait faire à sa fille les exercices préconisés par Ester Fink mais cela ne peut être aussi efficace que le suivi d’un professionnel. La famille a donc organisé ce séjour de trois semaines à Toronto lors duquel Chiara a été suivie six jours par semaine à raison de deux séances de 45 minutes par jour.
«Les résultats peuvent paraître minimes, mais quand on voit Chiara tous les jours, on remarque bien ses progrès» expliquait Jean-Pascal Pinna quelques jours avant le retour en France. «Elle peut se tenir debout, avec un appui, plus longtemps, la dernière fois elle a tenu presqu’une heure, elle accepte plus facilement. »