À l’annonce, lundi, des candidatures des juges Andromache Karakatsanis et Michael J. Moldaver pour combler les deux sièges vacants à la Cour suprême du Canada, la Fédération des communautés francophones et acadienne regrette que le second ne parle pas français.
«Nous sommes très contents de constater que la juge Karakatsanis comprend et parle couramment les deux langues officielles de notre pays», a commenté la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.
«En revanche, la nomination du juge Moldaver portera à deux le nombre de magistrats de la Cour suprême qui ne comprennent pas le français. Sans remettre en question toutes les autres compétences du juge Moldaver, il faut se demander comment il se fait que malgré le bassin important de juristes en Ontario, on n’ait pu trouver dans cette province deux juges bilingues qui possèdent toutes les qualifications nécessaires pour siéger à la Cour suprême. C’est très décevant», dit-elle.
La FCFA maintient que tous les citoyens et toutes les citoyennes ont le droit d’être entendus et compris dans la langue officielle de leur choix, sans l’aide d’un interprète, devant le plus haut tribunal du pays.»