Dans son récent rapport annuel, le Conseil national du bien-être social indique clairement que les niveaux de pauvreté au Canada sont stupéfiants, et cela en dépit d’une économie prospère observée dans de nombreuses provinces.
L’Ontario connaît à l’heure actuelle un taux de pauvreté infantile de 16%, ce qui signifie que les effets dévastateurs de la pauvreté se répercuteront sur des générations. Quelle est la position de nos responsables politiques sur cette question? Il est une thèse parfaitement étayée selon laquelle les gens doivent absolument sortir de la pauvreté pour atteindre des objectifs de santé et d’éducation et, malgré tout, une faible attention est portée à cet aspect de l’équation.
Les gouvernements fédéral et provincial doivent prêter une attention immédiate à la refonte du système périmé d’assurance-emploi (A-E) (système auquel seul un faible pourcentage des chômeurs peuvent avoir accès à l’heure actuelle), à la réforme de l’aide sociale pour soutenir les plus défavorisés (y compris les parents à faible revenu et les personnes handicapées), et au relèvement du salaire minimum pour que celui-ci devienne véritablement un salaire minimum vital.
L’Association des travailleuses et travailleurs sociaux de l’Ontario invite toutes les Canadiennes et tous les Canadiens à demander à leurs responsables politiques de prendre des mesures. Comme des élections provinciales doivent se tenir en octobre 2007 en Ontario, nous devons exiger que les trois partis se penchent sur la question de la pauvreté dans leur plate-forme électorale.
