Un monde à l’envers

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Publié 13/03/2007 par Jacques Mayette

Il est vraiment étonnant de voir que, règle générale, c’est le gouvernement qui impose les contraintes et non l’industrie qui les réclame. Mais depuis l’élection du gouvernement conservateur en janvier 2006, c’est le monde à l’envers.

Dernièrement le président de Cascades, Alain Lemaire, lance un cri d’alarme: l’urgence de créer une Bourse climatique.

Avant lui, le président d’Alcan, Dick Evans, a profité de la tribune du Cercle canadien de Montréal pour demander à Ottawa une réglementation et des normes pour encadrer l’industrie.

Le président d’Ultramar, Jean Bernier, de son côté, a fait part publiquement de son appui au plan québécois de lutte contre les changements climatiques.

Les entreprises réclament que les dirigeants politiques mettent en place des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

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Monsieur Lemaire dit: «Une Bourse du carbone, ça urge.» Nicolas Stern estime que «si rien n’est fait, l’impact économique des changements climatiques équivaudra à un recul annuel de 5% du PIB mondial». Selon l’économiste, il est possible de réduire cet impact, à condition d’agir rapidement.

Nous savons que ceux qui souffriront le plus des changements climatiques ne seront pas les pays riches mais bien les pays les plus pauvres.

Ma question est: chers membres de la Chambre des communes à quand la remise sur pied du FCDCC (Fonds canadien de développement relatif aux changements climatiques)? Quand initierez-vous des mesures concrètes pour protéger l’environnement?

Nos dirigeants d’entreprises vous le demandent et moi aussi en tant que citoyen j’aimerais connaître vos intentions et vos actions.

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