Après un premier numéro papier publié en novembre 2019, pandémie oblige, l’équipe de La Mosaic poursuit sa mission de montrer en ligne la diversité culturelle du célèbre établissement universitaire de la Ville Reine.
Tout a commencé avec la Torontoise Grace El Chami. «J’ai toujours eu une grande passion pour le français», avoue celle dont les cours naviguent entre la littérature française et les études orientales. Mais encore? Pourquoi un magazine bilingue? «Pour mieux montrer la diversité de mon université.»
Poésie et politique
Diversité qui se reflète également dans le choix des sujets: poésie engagée, politique internationale, sujets sociaux ou encore humanitaires. La plupart du temps, c’est la rédactrice en chef qui reçoit les textes, les lit et les répartit entre ses rédactrices responsables du côté francophone et anglophone, qui vérifient par la suite les faits.
En général, les articles surfent sur l’actualité, les voyages, les langues ainsi que les cultures et l’art. «Notre magazine inclut des textes tels que des discours, des articles informatifs et des dissertations scolaires», mentionne Grace.
Si certains sujets comme les relations palestino-israéliennes peuvent être plus sensibles à traiter, Grace El Chami tient à «accepter les articles de tout le monde». Quelque 25 collaborateurs participent au contenu rédactionnel qui rassemble davantage des textes de type argumentatif que journalistique.
Une équipe féminine
«On a choisi les membres en fonction de leurs compétences», souligne Claire Luc, rédactrice en chef du volet francophone. Si de son côté, elle n’est pas certaine que le fait d’être femme «apporte quelque chose au contenu», sa collègue Grace avoue tout de même qu’il se peut «qu’il y ait une plus grande sensibilité» face à certains sujets comme la pauvreté, le racisme ou encore le sexisme.