Un homme libre

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 11/12/2007 par Jean Chenay

Jacques Hébert est mort. Au début des années 80 , j’ai occupé le poste de coordonnateur pour l’Estrie de Katimavik, une de ses créations…

J’ai à quelques occasions eu à fréquenter cet homme plus grand que nature. Je me rappelle particulièrement une rencontre avec les dirigeants d’un village qui accueillait pour une période de 9 mois quelques uns des jeunes participants à ce programme qui, à ce jour, demeure une expérience d’éducation alternative jamais égalée au Canada.

Jacques Hébert par sa simplicité et ses propos savait se faire comprendre et, surtout, écouter tous ceux qu’il côtoyait.

Du fermier au notable, du vieillard à la jeune fille de 17 ans.Il a pratiqué cet art sur plusieurs continents par le biais du grand frère de Katimavik, Jeunesse Canada Monde.

Publicité

Une amie qui a travaillé au Sénégal pour cet organisme me racontait comment il avait visité les jeunes au coeur de la brousse. À cette occasion, plutôt que d’accepter une chambre que lui offrait un des participants, il dormit sur la table de cuisine et ce, malgré son âge déjà honorable.

Cet homme était controversé, parfois grande gueule, parfois manipulateur, toujours disponible, sans aucune peur , un fonceur, un défonceur. Mais, plus que tout, pour moi, il restera toujours l’image même de ceux que je respecte le plus. Cet homme était un Homme Libre, ces êtres trop rares et tellement précieux.

Merci, Jacques Hébert, ce fut un privilège de vous côtoyer pour quelques heures marquantes de ma vie.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur