«Les francophones vivant en milieu minoritaire doivent se donner les moyens de prendre la place qui leur revient dans le Canada de demain.» C’est en ces termes que le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), Jean-Guy Rioux, a annoncé la tenue d’un grand sommet francophone en 2007.
Intitulé Sommet des communautés francophones et acadienne, ce rendez-vous national a pour objectif de réunir l’ensemble des forces vives de la francophonie canadienne pour orienter l’avenir des communautés et définir de nouvelles stratégies pour faire valoir leurs droits. Un plan quinquennal de développement y sera élaboré en misant sur une vision horizontale du développement des communautés.
«Ce sommet n’est pas celui de la FCFA, mais bien celui des communautés», a précisé d’entrée de jeu Lise Routhier-Boudreau, vice-présidente de la FCFA et présidente du comité directeur du Sommet. Selon la FCFA, le moment est propice pour entamer un «dialogue de fond sur les enjeux et défis auxquels les communautés feront face au cours des prochaines décennies». Les dernières années ont vu naître une plus grande sectorialisation et régionalisation des enjeux francophones à travers le pays. L’élaboration de priorités communes au niveau national en a été affectée.
«La francophonie canadienne n’a plus le même visage ni les mêmes priorités qu’il y a 30 ans. Il est grand temps de se rencontrer pour décider de la place que nous voulons occuper dans une société canadienne qui se diversifie de plus en plus, et développer une vision claire pour une action efficace», a déclaré Mme Routhier-Boudreau.