à 16h12 HNE, le 18 février 2013.
TUNIS, Tunisie – Le chef du principal parti politique tunisien a déclaré lundi que la crise dans le pays serait résolue par un nouveau gouvernement de compromis formé de technocrates et de politiciens.
Rachid Ghannouchi, dont le parti islamiste Ennahda est considéré comme la principale force politique de Tunisie, a déclaré que les chefs des partis s’étaient entendus sur la formation d’un nouveau cabinet qui travaillera à organiser les prochaines élections le plus rapidement possible.
La Tunisie a été plongée dans une nouvelle crise politique après l’assassinat d’un opposant laïque de gauche le 6 février. Le meurtre a provoqué de nombreuses manifestations antigouvernementales à travers le pays et sapé la confiance envers le gouvernement d’Ennahda.
Le premier ministre Hamadi Jebali avait appelé à la formation d’un gouvernement de technocrates pour diriger le pays jusqu’aux élections et a menacé de démissionner si sa proposition était rejetée.
Lundi, M. Jebali a annoncé que sa solution n’avait pas rallié suffisamment d’appuis et qu’il rencontrerait le président Moncef Marzouki mardi pour discuter des prochaines étapes. Le premier ministre n’a pas dit qu’il démissionnait.