Pourtant, la pauvreté était à l’ordre du jour de cet illustre forum qu’est le G8. Mais ce thème ne semblait guère une priorité tenant compte des préoccupations d’ordre économique comme la sécurité de l’énergie également discutée à Saint-Pétersbourg.
Et si ce n’était pas assez, le tout a en plus quelque peu été déraillé en raison des événements malheureux que l’on sait, c’est-à-dire, le conflit israélo-libanais qui, il faut le dire, est pour le moins inquiétant.
Les pays industrialisés souhaitaient intervenir de façon vigoureuse selon un des nombreux communiqués émis durant le sommet, mais en est-on resté à des vœux pieux? Il faut se le demander!
Quand on sait que les pays africains retournent au service de la dette en moyenne 65 cents pour chaque dollar qui leur est attribué comme aide, on ne peut que frémir!
Parmi les questions spécifiques abordées, considérons entre autres un trio pandémique meurtrier qui fait des ravages particulièrement chez les populations les plus pauvres. On sait que les tueurs que sont le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme sont étroitement liés à la pauvreté extrême. Ils prennent la vie de pas moins de 6 millions d’humains chaque année et en infectent des dizaines de milliers d’autres.