Jamais depuis Galilée n’y aura-t-il eu pareil déluge. L’astronomie se prépare à donner un nouveau sens à l’expression «pluralité des mondes».
Depuis 15 ans, on avait détecté 461 planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil. Or, voilà que des informations officieuses dévoilées le 15 juin révèlent que le télescope spatial Kepler, à lui seul, aurait ajouté 700 planètes à la liste en quelques mois!
Une annonce officielle devait être faite sous peu, mais déjà, des voix mécontentes se font entendre dans la communauté astronomique sur la façon dont l’équipe de Kepler garde jalousement ses données.
Kepler est un observatoire de la NASA envoyé dans l’espace en mars 2009 avec pour première mission de détecter des planètes extrasolaires. Trop lointaines pour être photographiées, ces planètes sont à la limite du détectable: on ne peut que déceler l’infime influence qu’elles ont sur leur étoile.
Deux indices: l’oscillement d’une étoile causé par la planète en orbite autour d’elle ou la diminution de la lumière émanant de cette étoile lorsqu’une planète passe entre elle et nous (c’est la méthode utilisée par Kepler).