Tandis que des journalistes débattent des meilleures façons de combattre les fausses nouvelles, des psychologues et des neurologues ont déjà plusieurs longueurs d’avance: ces experts prennent désormais pour acquis que 90% des humains entretiennent, à un degré ou l’autre, des «croyances délirantes» (delusional beliefs).
Mais toute la question est de savoir à quel degré… et si tout le monde est capable de combattre ses propres croyances.
«L’esprit humain est le terreau pour les croyances bizarres, de sorte que nous ne devrions pas être surpris que les fausses nouvelles aient une si grande influence», résume un article récent du New Scientist.
Dans le jargon des psychologues, il y a donc les «croyances délirantes», mais il y a aussi les «troubles délirants». Où passe la ligne entre une simple croyance et le moment où cela devient un problème de santé mentale? Ces experts en débattent depuis des années, et semblent encore loin d’un consensus.