Comme le projet de charte des valeurs québécoises fait couler beaucoup d’encre, je n’hésite pas à venir ajouter mon grain de sel. En jouant sur les mots, je dirais que «charte échaudée craint l’eau bénite».
Certains ajouteront: «quand la charte n’est pas là, les hijab dansent» ou encore «c’est de la bouillie pour les chartes».
D’autres diront que le ministre Bernard Drainville «met la charte devant les bœufs». Je dois rendre à César ce qui est à César et préciser que ces jeux de mots proviennent du caricaturiste Côté (La Presse).
Plus sérieusement, le gouvernement Marois tente d’inventer le principe de la législation préventive sur la base du malaise appréhendé.
Il convient d’encadrer les accommodements raisonnables, mais comment justifier d’interdire dans le public ce qui est permis dans le privé?