«Ne vous inquiétez pas, ça va repousser», «Il y a de très belles perruques aujourd’hui, vous savez»…
Est-ce vraiment cette sorte d’encouragement, empathique, mais ô combien maladroit, que les femmes atteintes d’un cancer du sein, au moment d’amorcer leur chimiothérapie, veulent entendre devant la perte annoncée de leurs cheveux? Poser la question, c’est y répondre.
Il existe pourtant un moyen de prévenir la perte capillaire. Un moyen, aux résultats encore partiels certes, et dont l’innocuité n’a pas été démontrée hors de tout doute, mais suffisamment efficace pour qu’on l’utilise de façon routinière en Europe: le bonnet réfrigérant.
Comme un bonnet de bain
Assez semblable visuellement aux bonnets de bain qu’on utilise en piscine, l’équipement en question qu’on pose sur la tête durant les séances de chimiothérapie est parcouru par un liquide réfrigérant qui abaisse la température du cuir chevelu, ce qui a pour effet de diminuer la circulation sanguine.
Ce faisant, une quantité plus faible de substances chimiothérapeutiques est véhiculée via l’irrigation sanguine à la tête, entraînant une altération moindre des cellules capillaires avec comme résultat, une perte de cheveux plus faible.