Un Bon Berger dans Leslieville

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS) a baptisé sa nouvelle école du quartier Leslieville École élémentaire catholique du Bon-Berger. Ce nom a été adopté au cours de la séance régulière du Conseil le 27 janvier.

L’école, qui n’accueille encore que des élèves en maternelle et en jardin, est située au 343, avenue Jones, entre Gerrard et Danforth. Il s’agit de l’ancienne école catholique anglophone St. William, acquise en 2014, que le CSDCCS appelait jusqu’à maintenant École élémentaire catholique du Sud-Est de Toronto.

«J’applaudis le choix de ce nom inspiré de l’Évangile et je remercie les parents qui ontdonné de leur temps pour participer au processus de sélection d’un nom pour l’école de leurs enfants», a déclaré la présidente du Conseil scolaire, Mélinda Chartrand.

«Dans l’éducation de la foi des enfants de 3 à 6 ans, le personnage de Jésus le Bon Berger, aussi appelé le Bon Pasteur, est le premier concept présenté aux élèves.»

«En devenant ainsi la maison de Jésus le Bon Berger, l’école acquiert une identité spirituelle qui servira de guide à tous ceux et celles qui en franchiront les portes.»

Claude-Reno d’Aigle, conseiller scolaire pour la région de Toronto Est y voit une évolution positive pour l’école. «Il s’agit d’une région en forte croissance et l’ÉÉC du Bon-Berger est heureuse d’accueillir les familles toujours plus nombreuses souhaitant que leurs enfants reçoivent une éducation catholique en langue française.»

Nicole Bradley, directrice de l’éducation par intérim jusqu’au 1er février, date où André Blais est entré officiellement en fonction, se réjouit du choix de ce nom à plus d’un titre.

«Le Bon Berger est un personnage important pour les croyants catholiques et mettre notre école sous son patronage bienveillant est un message clair aux jeunes élèves et à leurs familles.»

«Dans la parabole de Luc 15», rappelle-t-elle, «le Bon Berger laisse les 99 brebis pour aller à la recherche de celle qui est perdue. Ce nom est donc aussi une source d’inspiration pour tous ceux et celles qui œuvrent auprès des élèves. À l’image du Bon Berger qui connaît ses brebis et elles le connaissent, le personnel de l’école désire connaître et aimer les élèves.»