«Et chaque matin de ma vie, je tâche de faire un nouveau rêve» disait Pablo Neruda.
Le mien ce matin de juillet est coloré. Il s’accroche aux façades bariolées des maisons de Valparaiso. Elles envahissent les collines de la baie et tâchent de suivre les bateaux qui quittent le port pour des courses lointaines.
Le plus grand port du Pacifique, au Chili, brille aujourd’hui d’une autre flamme après le désastre causé par l’ouverture du canal de Panama et j’essaie d’en cueillir la chaleur.
Hier
Il fut un temps où la ville de Valparaiso connaissait une activité portuaire économique telle, qu’il fallut agrandir la ville et gagner sur la mer pour construire un port d’une plus grande envergure pour soutenir le commerce fait sur le Pacifique.
Valparaiso était alors reine des importations et exportations avec les pays du Pacifique. D’imposants monuments au centre-ville gardent l’emprunte de l’âge d’or de cette activité portuaire.