à 13h05 HNE, le 18 novembre 2012.
OTTAWA – Un an après l’annonce de sa création par Ottawa, le comité pour évaluer la vitalité du français comme langue de travail dans les entreprises fédérales au Québec n’a toujours pas vu le jour.
Pour le ministre responsable de l’initiative, Christian Paradis, ce dossier est suffisamment important et sensible pour qu’il prenne le temps de faire les choses correctement.
Mais pour l’opposition, cette excuse ne tient pas la route.
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) croit que l’annonce du comité en novembre 2011 a été faite uniquement pour sauver les apparences et calmer le jeu, peu après que le gouvernement ait fait des choix contestés, soit la nomination d’un juge unilingue anglais à la Cour suprême et d’un vérificateur général qui ne parle pas français.