Le premier ministre Justin Trudeau a surpris les Communes le 6 juin en annonçant une révision de la Loi sur les langues officielles que les minorités revendiquent depuis plus d’un an.
Le sénateur qui préside le Comité permanent des langues officielles, l’Acadien René Cormier, accueille avec enthousiasme la déclaration du premier ministre.
Le comité sénatorial avait pris l’initiative de lancer une étude de deux ans sur la modernisation de la loi, en mai 2017. «Le rapport qui émanera de l’étude que nous menons actuellement à ce sujet, et qui sera remis au gouvernement au printemps 2019, sera une source d’information inestimable pour renforcer cette loi qui aura 50 ans l’an prochain», a-t-il déclaré.
Une percée
Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne, Jean Johnson, s’est également montré encouragé par la réponse du gouvernement, la qualifiant de «percée majeure».
«Cet engagement du premier ministre, deux mois après le lancement du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023, ouvre vraiment la porte à un monde de possibilités pour l’avenir de la dualité linguistique au pays», a-t-il formulé, dans un communiqué.