Elle se poursuit la valse des œuvres d’art dont nous avons donné la cadence des premières mesures en avril 2013, ainsi que les catégories dans lesquelles se jouent ces danses, contredanses ou bonnes fortunes. Et dans l’air du temps, de nouvelles pages s’écrivent toujours, comme une symphonie à la Schubert, toujours inachevée.
Fabergé
Dans Une histoire d’œufs (L’Express, 26 mars 2013), nous avons présenté les œufs de Fabergé en mentionnant qu’ils sont rares et valent très chers: «En novembre 2007, l’Œuf Rothschild (1902) s’est vendu aux enchères pour le prix record de quelque 14 millions de dollars canadiens.»
Or, en mars 2014, on apprenait qu’un œuf en or acheté 14 000 $ dans un marché aux puces par un ferrailleur des États-Unis, qui ignorait tout à son sujet, était un œuf de Fabergé, offert par le tsar Alexander III à l’impératrice Maria Feodorovna en 1887, et disparu depuis.
L’œuf, de 8,2 cm, sur un socle à trois pieds comporte une montre. La maison anglaise Wartski, spécialisée dans les œuvres de Fabergé, a racheté ce trésor pour un montant inconnu. Toutefois, la valeur de l’œuf avait été estimée à environ 37 150 000 $CAN, peu auparavant.
Notons au passage que le Musée des beaux-arts de Montréal présentera une exposition d’œuvres de Fabergé, dont 4 œufs, du 14 juin au 5 octobre 2014.