Les marchés canadiens sont victimes de la spéculation financière. Dans les derniers mois, la forte hausse des prix des ressources et des denrées alimentaires a été alimentée par une fièvre spéculative qui pourrait être comparée à celle ayant poussé les valeurs technologiques à des sommets ridicules au début des années 2000 et à celle ayant provoqué l’éclatement de la bulle immobilière aujourd’hui.
L’extraordinaire potentiel de croissance de la demande pour les ressources mondiales (dont les ressources canadiennes) a entraîné une formidable escalade des prix de l’or, du pétrole, du cuivre, du zinc, de l’aluminium et des denrées alimentaires, comme le blé, le maïs et le soya, notamment.
Cette poussée des prix a été gonflée par l’intervention des fonds spéculatifs, avides de profits et de rendements. Aujourd’hui, le ralentissement de l’économie mondiale fait craindre une demande moins forte.
Et, dans la panique, les fonds spéculatifs ont décidé de prendre leurs profits, de vendre en vitesse leurs avoirs dans les ressources. Le résultat, c’est le chaos.
On ne comprend plus ce qui se passe, on a de la difficulté à suivre… Les petits épargnants voient à la télé, entendent à la radio, lisent dans les journaux que les marchés fluctuent comme jamais. Et ils ne peuvent rien faire.