La température des dernières semaines a remis la chaleur à la Une. Et plusieurs se questionnent: fait-il trop chaud pour travailler?
«Les travailleurs les plus zélés seront les premières victimes des coups de chaleur», souligne Daniel Drolet, des Services et expertises de laboratoire de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST).
Le scientifique a mis au point, avec Pierre Dessureault du département de génie industriel de l’Université du Québec à Trois-Rivières, trois outils destinés aux gestionnaires de la santé et de la sécurité au travail.
Pour prévenir le coup de chaleur au travail, il importe d’en évaluer le risque réel. Le Guide de prévention des coups de chaleur, publié en 2003 par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), se retrouve aujourd’hui en version électronique facilement consultable.
Le calcul de la température de l’air corrigée (TAC) – plus précis que l’Humidex – s’obtient en compilant la température de l’air à l’ombre, l’humidité relative, l’ensoleillement, la charge de travail et l’habillement.