Trois savoureuses adresses qui renouvellent Montréal

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Publié 08/12/2015 par Benoit Legault

Voici trois adresses qui permettent de découvrir un Montréal moins touristique, renouvelé, en mangeant savoureusement à prix doux.

Le Kazu

Petit resto japonais qui dispute maintenant le titre de restaurant montréalais le plus occupé au mètre carré à la charcuterie hébraïque Swartz! Le Kazu accorde un véritable voyage au Japon, ce pays de produits fins et des préparations minutieuses.

Le Kazu (1862, rue Sainte-Catherine Ouest) accorde aussi une visite sur la nouvelle vie de la rue Sainte-Catherine à l’ouest du métro Guy-Concordia. De l’avis même des Asiatiques, il s’agit d’un nouveau Chinatown, aux restaurants souvent plus intéressants que ceux du Chinatown traditionnel (métro Place d’Armes). La clientèle principale, et vorace, de cette concentration de restos asiatiques, est formée des étudiants de l’université Concordia toute proche.

L’ambiance du Kazu (514-937-2333) est animée, bruyante, mais très cool et civilisée. Les files d’attente sont monnaie courante. Mieux vaut arriver très tôt ou très tard, pour trouver une place sans trop attendre dehors.

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Le soir, il faut compter une vingtaine de dollars de petits plats par personne avant d’être rassasié. Le Kazu propose un bon choix de jus et de boissons alcoolisées nippones, de même que d’étonnantes concoctions liquides rarement goûtées hors de l’archipel japonais…

Les nouilles ramen et les dumplings sont des spécialités attendus dans un pareil isakaya. Mais les salades et burgers étonnent et émerveillent. Le goût de tout est à la fois maison et exotique. Voici une authentique expérience bistronomique…

La Maison du Cari

La Maison du Cari des Caraïbes (6892 ave. Victoria) fête son 35e anniversaire cette année. C’est un restaurant licencié bien intégré dans son quartier multiethnique, près du métro Plamondon au nord-ouest du fameux secteur Côte-des-Neiges.

On sert dans cette Maison des mets de toutes les Antilles, mais la spécialité, ce sont les rôtis trinidadiens et les jus maison. Le service est amical et souriant, direct et franc, comme dans les Antilles. Un défilé constant de gens vient chercher des mets pour emporter; ils sont fringués les vendredis et samedis soirs et leur défilé est alors un spectacle en soi.

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Manger en salle est très agréable à cette Maison du Cari. Il y a aussi d’autres restos antillais tout près. Voici une excursion dans le Montréal multi-ethnique qui est semblable au Toronto multi-ethnique, sauf pour le fait français…

Il demeure tout de même étonnant pour des Torontois de voir des Sri Lankais, des Philippins, des Trinidadiens et d’autres immigrants que nous associons à l’anglais parler français comme si de rien n’était, avec un accent québécois en plus!

Les restos antillais avec une salle à manger ont tendance à ouvrir et fermer très vite, à Toronto et à Montréal. Il est bien agréable de vivre l’expérience d’un resto antillais qui dure qui permet un authentique échange interculturel. À la Maison du Cari, on est rassasié de plats rapides pour moins de 10$; les copieux plats complets coûtent tous moins de 15$, taxes comprises.

Le Picolina

À Montréal comme à Toronto, les restos des banlieues font de plus en plus la barbe à leurs équivalents de la grande ville. Par exemple, le restaurant italien Picolina de Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal, constitue une belle expérience, et ce, de plusieurs façons.

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D’abord, on mange dans une maison historique sur le chemin de Chambly (numéro civique 7610, tél. 450-926-8486), qui a été la toute première route au Canada (cette route porte aujourd’hui le numéro 112, mais elle a très longtemps été la Route 1, car c’était la première route au pays).

Ensuite, on vit une expérience très québécoise. Un jeune couple de la région possède et opère ce restaurant à la manière d’une trattoria italienne: ils adaptent des classiques gastronomiques selon leurs goûts personnels d’une manière informelle, mais extrêmement savoureuse.

La majorité des plats sont italiens; on sert aussi des spécialités franco-québécoises comme le magret de canard et la bavette de veau de Charlevoix.

Beaucoup d’ingrédients régionaux sont utilisés, et on doit apporter notre vin, ce qui est très québécois, et très économique! Le site internet du restaurant suggère avec précision des vins qui s’accordent particulièrement bien aux mets. Les sélections «table d’hôte» coûtent de 27 à 39$. Au final, le Picolina est une aubaine gastronomique fort sympathique. Il est essentiel de réserver le week-end.

Auteur

  • Benoit Legault

    Journaliste touristique basé à Montréal. Collaborateur régulier au Devoir et à l-express.ca. Responsable de la rédaction de guides Ulysse. Benoit Legault a remporté plusieurs prix de rédaction touristique. Il adore l'Ontario et ses Grands Lacs.

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