Trois Ontariens au Festival international de poésie de Trois-Rivières

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Publié 06/10/2009 par Paul-François Sylvestre

La 25e édition du Festival international de la Poésie de Trois-Rivières a lieu du 2 au 11 octobre 2009. En cette année du 375e anniversaire de la ville, des poètes des cinq continents invitent le public à les écouter et à échanger avec eux. Trois Ontariens sont de la partie.

Cette année, les poètes invités viennent du Danemark, de la Côte d’Ivoire, de la France, de l’Espagne-Catalogne, du Kurdistan turc, de l’Allemagne, des États-Unis, de l’Uruguay, de la Colombie, du Bénin, du Burkina Faso, du Chili, de la Syrie, de l’Australie, de l’île de La Réunion, de la Russie, de la Wallonie-Belgique, de la Flandre-Belgique, du Liban, du Mexique, du Royaume-Uni, du Canada et, pour la première fois dans l’histoire du Festival, du Népal et du Tibet/Chine.

Les trois poètes de l’Ontario sont Chantal Desrochers, Seymour Mayne et Michel Thérien. Chantal Desrochers a publié son premier recueil de poésie, Des oiseaux comme chaos, aux Éditions L’Interligne au début de 2009 et prépare déjà Requiem pour une muse perdue qui devrait paraître aux Éditions Prise de parole. Le plus récent livre de Seymour Mayne est Les pluies de septembre: poèmes choisis, 1980-2005, traduit de l’anglais par Pierre DesRuisseaux (Noroît). Quant à Michel Thérien, ses recueils ont, à tour de rôle, reçu diverses reconnaissances. Il est le lauréat, entre autres, du Prix du livre d’Ottawa pour L’aridité des fleuves (2005) et pour J’écris à rebours (2006).

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Le menu de la 25e édition comprend des repas-poésie, des apéros-poésie, des scotch-poésie, des jazz-poésie, des ateliers d’écriture, des spectacles, des conférences et j’en passe. Plus de 400 activités sont offertes aux Trifluviens, aux amoureux de la poésie et aux touristes. De plus, le Festival poursuit son engagement dans le milieu scolaire, plusieurs poètes allant rencontrer les étudiants dans leurs écoles.

En cette année du 375e anniversaire de la ville, ce 25e anniversaire du Festival ancrera davantage le titre de Capitale de la poésie qu’avait donné Félix Leclerc à Trois-Rivières il y a 25 ans. Pour ce faire, le vers de Gatien Lapointe – «Nous prendrons demeure à jamais» – a été choisi pour définir l’enracinement de la poésie à Trois-Rivières.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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