Influencé par la joie de vivre et la fête de la musique latino et afro-cubaine, le guitariste jazz Éric St-Laurent vient de sortir le troisième album de son trio, intitulé Dale. S’éloignant un peu des classiques du jazz, le musicien explique son changement de direction par sa découverte du Lula Lounge et des groupes qui s’y produisent.
Le disque a nécessité six mois d’écriture et deux mois d’enregistrement, ce qui constitue un cycle normal pour Éric St-Laurent, qui sort environ un disque par an.
Intéressé par le mélange des musiques du monde, le guitariste est récemment tombé amoureux de la musique brésilienne et afro-cubaine, même s’il avoue avoir encore beaucoup de choses à découvrir sur ces styles musicaux.
«J’ai beaucoup fréquenté le Lula Lounge ces dernières années et tout ça a influencé ma propre musique», dit-il en entrevue mercredi dernier au Painted Lady, sur Ossington et Dundas, juste avant le lancement de l’album, devant une quarantaine de mélomanes.
Chaque pièce est créée selon un rituel immuable. Éric présente un thème musical à ses acolytes, qui tient sur une page ou deux et après l’avoir joué, les musiciens commencent des variations pour voir où cela les mène.