Tremplin vers le succès en affaires

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Publié 13/07/2015 par Laura Mendez

Peut-on parler de «rêve américain» quand tout se concrétise? Elles l’ont fait: six femmes ont lancé leur propre boîte. Lors de la graduation de la troisième cohorte des entrepreneures du programme Tremplin d’Oasis Centre des femmes, toutes ces femmes entre 29 et 50 ans ont reçu leur diplôme mercredi dernier.

C’était également l’occasion pour les trois organismes partenaires d’Oasis de se présenter aux futures femmes d’affaires. Ainsi, la COOP, Futurpreneur et la Fondation franco-ontarienne ont pu détailler leurs ressources et leurs fonctions en tant que soutien financier. Et ça marche!

15 000 $ ont déjà été accordés à l’une des cohortes, dans le cadre de l’accompagnement d’un projet à long terme.
C’est dans la joie et l’émotion que chacune d’elles s’est présentée sur scène pour un discours de remerciement.

Rosine Dika, Rita Goorah, Maha Khouri, Samina Kullab, Naomi Mayaya et Nadine Ndoumou Essama, toutes se rapprochent désormais de leur rêve d’entrepreneures. Les cosmétiques, l’alimentaire, la mode ou l’éducation: à chacune sa spécialité, son rêve et son histoire…

«Depuis que j’ai 6 ans, je savais que le commerce était fait pour moi», témoigne Nadine, 35 ans. Issue d’une famille de commerçants, son grand-père possédait une station essence, un magasin de vêtements et une boulangerie.

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Son père, lui, travaillait dans l’agroalimentation. «Petite, je vendais déjà mes goûters, que je cuisinais, à mes frères ou encore mes bonbons à mes camarades», ajoute la jeune entretrepreneure.

Une décision donc mûrement réfléchie… Son domaine? Les plats africains préparés. «J’ai pu constater grâce à mon père que les produits s’abîmaient très vite. Donc j’aimerais importer des légumes séchés d’Afrique, ainsi ils seront plus durables.»

Vingt minutes suffiront désormais pour concocter un bon repas typique. Grâce à sa formation à Oasis, Nadine a pu apprendre à cibler une clientèle, connaître les secrets de la mise en marché: «En Afrique le design, on s’en fiche. Ici, l’emballage est important.»

C’est aussi le cas de Naomi, 29 ans, accompagnée de son enfant. «J’ai pu voir la difficulté des parents conciliant vie professionnelle, loisirs et vie familiale. C’est parfois impossible. Il faut pouvoir faire garder nos enfants facilement et en toute sécurité. Nous, les parents, on veut quelque chose de sûr. Alors j’aimerais créer un grand centre de garde d’enfant et pourquoi pas, un jour, une salle spéciale pour les fêtes d’anniversaire…»

«Vous auriez déjà une cliente aujourd’hui, mon enfant a pu être gardé à la dernière minute!», lance une femme dans la salle.

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À l’issue de cette rencontre, un large étalage de pâtisseries conçues par une des nombreuses diplômées, des bijoux ainsi que des parfums ont été exposés. Un moment de rencontre qui a permis à certaines de faire des heureux.

Bientôt, paraîtra un annuaire francophone pour celles qui ont suivi une formation et pour toutes les femmes de Toronto afin d’avoir accès à un service ou un produit facilement. «L’idée est de consommer francophone en ayant votre propre guide», explique Fayza Abdllaoui, agente à la préparation et à l’emploi chez Oasis.

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