D’emblée, il faut établir, sinon constater, que les catastrophes naturelles de notre époque ont un lien étroit avec le réchauffement de la planète. Les scénarios catastrophes élaborés au début des années 1970 l’ont démontré et prédisent même le pire si la pollution à l’échelle de la planète ne diminue pas.
Un ouragan, par exemple, se forme au milieu de l’océan, lorsque la température de l’eau atteint les 25-26o C. Aujourd’hui, les températures de l’eau des océans tournent autour de 26-30 o C, ce qui explique que les ouragans se multiplient et viennent frapper les côtes. Lorsque l’ouragan Katarina s’est formé, la température de l’eau au milieu de l’océan au Golfe du Mexique avait atteint les 31o C.
Sous l’égide de la National Science Foundation, une expédition scientifique a également découvert un grand nuage de pollution sur l’océan indien. Ce nuage, formé d’aérosols, de soufre, d’oxyde de carbone, d’ozone, d’oxyde d’azote, de suie et de poussières diverses réduit d’environ 10 % la quantité d’énergie solaire au sol et inhibe la formation des gros-ses pluies acides.
Par conséquent, il constitue une menace le climat de la planète. Car, cette pollution de l’Océan indien modifie la circulation atmosphérique à grande échelle. Ce qui a un impact considérable sur le phé-no-mène El Nino et toute la zone tropicale. Le programme des Nations Unies pour l’environnement s’inquiète aussi des effets de cet immense nuage sur les populations du sud de l’Asie, du Pakistan, de la Chine et de l’Inde.
Les changements climatiques ont donc une influence sur la virulence et la fréquence de ces catastrophes qualifiées de naturelles. Pourtant, c’est l’activité incontrôlée de l’homme sur la planète qui accentue l’émission de gaz à effet de serre et rend ces mêmes catastrophes natu-relles et prévisibles.