Les prix de l’énergie n’ont jamais été aussi élevés et la hausse n’est pas terminée. Après avoir atteint 126 dollars américains la semaine dernière, le baril de pétrole pourrait maintenant grimper jusqu’à 150 dollars selon plusieurs experts, à 200 dollars d’ici 2 ans selon la firme américaine Goldman Sachs.
Grâce à la flambée des cours du pétrole, les membres de l’OPEP vont faire beaucoup d’argent en 2008. Les profits prévus pourraient atteindre 1 billion de dollars, soit 1 000 milliards de dollars américains, des chiffres qui dépassent l’entendement.
C’est beaucoup plus que ce qu’avait prévu l’Agence américaine de l’Énergie et cela représente une hausse des bénéfices de 57% par rapport à 2007. Jour après jour, les analystes financiers expliquent cette croissance des prix par différentes causes qui se veulent rationnelles.
On évoque la guerre en Irak, les tensions en Iran, les attaques au Nigeria, les menaces du Venezuela. On parle aussi de la demande de la part des pays émergents (Chine, Inde, Turquie, etc.).
Mais il ne faudrait certainement pas oublier la spéculation alimentée par des investisseurs à la recherche de rendements et qui profitent de la chute du dollar américain pour acheter et échanger des contrats sur le pétrole, les ressources et les denrées agricoles.