Les fêtes de Noël sont sans cesse ponctuées de rassemblements religieux qui culminent lors de la sainte messe de minuit. Pourtant, la période est aussi propice au constat de la désertion des églises en Occident.
Alors que l’Islam ou le bouddhisme accueillent toujours plus de fidèles, les chrétiens n’affirment plus leur foi comme par le passé. Les églises tentent donc de redoubler d’ardeur afin d’attirer les croyants au parvis des temples. Opération marketing ou volonté de régénérer la religion en Ontario, les églises de la province font preuve d’imagination pour les célébrations de Noël.
Même si les Franco-Ontariens ne sont pas en bas de classement quant à la fréquentation des églises, le recul de la pratique est clairement visible. Bancs vides lors des offices dominicaux et vieillissement des pratiquants, les écoles francophones catholiques restent la preuve que les francophones ne boudent pas encore tout à fait la religion.
Pourtant, afin de faire face à la desertion de certains fidèles potentiels, tout est bon pour donner un nouveau souffle à la religion et attirer un public toujours plus vaste. La période des fêtes permet ainsi de relancer les pratiques religieuses, favorisées par l’esprit rassembleur de Noël.
Les messes pour enfants sont à l’honneur pour faire venir les enfants mais aussi leurs parents. «Le 24 décembre, nous organisons trois messes au cours de la journée, souligne le père Viateur Laurin, de la paroisse Assomption-de-Notre-Dame à Oshawa. À 19h aura lieu la messe pour enfants avec un langage simplifié et destiné aux jeunes familles qui ont des jeunes enfants.»