«Selon moi le dernier budget de la ville a manqué cinq opportunités en or pour s’assurer que 2010 soit notre dernière crise budgétaire. La première est de ne pas être passé à une planification sur plusieurs années» expliquait Rocco Rossi, candidat à l’élection municipale, lors d’un déjeuné organisé par le Toronto Board of Trade, mercredi dernier à l’hôtel Sheraton en face de l’Hôtel de Ville. Le thème que devait aborder le candidat était celui de la situation financière de la ville.
Rocco Rossi n’est pas un politicien de carrière. À la question «pensez vous que c’est un avantage», posée par l’un des membres du public à la fin de son discours il a rétorqué «je pense que ça en est un, vous avez vu ce qu’ont fait les politiciens professionnels à la ville de Toronto!»
Responsable de la campagne du Conservateur John Tory il y a sept ans pour les élections municipales et plus récemment impliqué dans un groupe de conseillers du Libéral Michael Ignatieff, le candidat est plus familier du secteur privé et des organisations caritatives, comme la Fondation des maladies du coeur de l’Ontario, dont il est le directeur.
Et justement, il entend impliquer davantage les organismes caritatifs et les entreprises privées pour «fournir de meilleurs services aux Torontois» tout en minimisant le coût pour la ville de Toronto.
Il voit en quelque sorte Toronto comme une entreprise en faillite qu’il faudrait «remettre sur les rails».