Ah! Toronto! Quelle ville merveilleuse. Centre névralgique du multiculturalisme. Capitale culturelle et financière du Canada. Du haut des 553 mètres de la tour CN, je me soumets à ton immensité et à l’étendue de ta beauté architecturale.
Pourquoi m’as-tu brisé le cœur le jour où j’ai emprunté pour la première fois les transports en commun? Mieux vaut habiter dans le centre-ville ou avoir le luxe de se balader en taxi. Le jour et la nuit. L’amour et la violence. Comment une ville si cosmopolite avec une économie si développée peut-elle être pourvue d’un système de transports aussi défaillant?
Pierre Filion, urbaniste, professeur à l’Université de Waterloo, fait le constat de cette déficience urbaine.
Densité résidentielle
Selon Pierre Fillon, qui prononçait mercredi dernier une conférence sur la croissance urbaine à l’Alliance française de Toronto, la Ville-Reine fait partie des villes qui possèdent les plus fortes densités résidentielles en Amérique du Nord.
L’inflation du prix des loyers dans le centre de la ville force les personnes ayant peu de revenus à immigrer vers les banlieues extérieures.
Que ce soit dans le centre-ville, les banlieues centrales, ou les nouvelles banlieues créées après les années 1970. Et pour cause, 100 000 personnes s’installent tous les ans à Toronto.