Toronto fête ses 175 ans avec ses écrivains

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Publié 10/03/2009 par Paul-François Sylvestre

Le 6 mars 1834, la cité de Toronto était incorporée. William Lyon Mackenzie devenait son premier maire. La Ville Reine célèbre donc son «demi-semi-sept-centenaire», au dire d’un site Internet, mais c’est plus facile de dire son 175e anniversaire. Toute une panoplie de célébrations est prévue, dont le festival littéraire Lit City, de mars à mai prochain.

Lit City célèbre les récits ancrés à Toronto et les auteurs inspirés par la Ville Reine depuis 175 ans. Au menu, il y a des lectures publiques, des expositions, des tables rondes, des visites guidées et des lancements de livres.

Le coup d’envoi a été donné vendredi dernier, à la mairie, et une voix francophone s’est fait entendre. Parmi les invités on retrouvait Didier Leclair, auteur du roman Toronto je t’aime. Il en a lu un extrait fort apprécié d’un public assoiffé de mots d’ici.

La Société d’histoire de Toronto (SHT) était sur les lieux pour vendre cet ouvrage publié aux Éditions du Vermillon, de même que Toronto s’écrit, de Paul-François Sylvestre. La présence francophone dans la programmation de Lit City est le résultat d’un lobbying de la SHT.

«C’est une façon de célébrer aussi notre propre anniversaire, les 25  ans de notre fondation», signale la présidente Rolande Smith. Samedi dernier, la Market Gallery, sise au deuxième étage du marché St. Lawrence, procédait au vernissage d’une exposition de cinquante tableaux, tous peints par des artistes de Toronto et tous rehaussés d’une citation d’une ou d’un auteur de Toronto.

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Le tableau Casa Loma, de Carlos Marchiori, est jumelé à la citation suivante de Mireille Messier: «Là, devant mes yeux, se dresse le plus beau et le plus grand château que j’ai jamais vu. Il y a des tours et des tourelles partout! Les vignes s’accrochent aux pierres grises et grimpent vaillamment jusqu’aux créneaux, comme si elles tentaient d’aller secourir une princesse imaginaire. Tout ce qui manque, c’est un pont-levis, quelques chevaux et on se croirait transporté au Moyen-Âge!» (Mireille Messier, Déclic à Toronto)

L’exposition est en montre jusqu’au 13 juin. Les heures d’ouverture sont de 10h à 16h, du mercredi au vendredi; de 9h à 16h, le samedi; de midi à 16h, le dimanche. Pour s’y rendre, il faut prendre l’ascenseur dans l’entrée de l’édifice.

Lors des Portes ouvertes, les 23 et 24 mai prochain, la Société d’Histoire organisera une visite guidée au centre-ville de Toronto. Chaque arrêt sera ponctué d’une citation littéraire extraite de Toronto s’écrit.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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