Toronto célébrera l’art contemporain «the French way» cet automne! Après avoir vu le jour dans la Ville Lumière, pris racine à Bruxelles, puis Madrid, Riga, Rome et Montréal, la Nuit blanche viendra faire vibrer Toronto le 31 septembre. Une nuit pour découvrir l’art contemporain sous un nouvel éclairage.
La Nuit blanche, c’est avant tout un happening qui permet de «rassembler plusieurs générations pour découvrir l’art contemporain», explique Christophe Girard, adjoint à la Culture à la mairie de Paris.
Du coucher du soleil le 31 septembre au lever du soleil le 1er octobre, toutes les institutions culturelles de Toronto sont invitées à garder leurs portes ouvertes. Des lieux généralement fermés la nuit, tels que des piscines, des lave-autos, des bibliothèques publiques, seront transformés, puis redécouverts au clair de lune.
Et surtout, trois sites urbains seront aménagés avec des installations temporaires. La coordination des aménagements des sites a été confiée à cinq artistes canadiens.
Clara Hargittay, qui s’est vu confier la rue Queen Ouest, entre la rue Dufferin et le parc Trinity Bellwoods, travaillera à décloisonner des pans oubliés de notre histoire. L’avenue University, des rues Queen à College, sera transformée par le regard de Kim Simon qui rehaussera notre découverte de la ville en tant que lieu civique. Et le quartier de Yorkville sera revisité par Fern Bayer, Peggy Gale et Chrysanne Stathacos qui nous promettent des installations qui rapprocheront le passé du présent.
«La Nuit banche est l’une des nouveautés les plus excitantes et novatrices de l’éventail de célébrations culturelles de Toronto», a déclaré un David Miller particulièrement enthousiaste en conférence de presse la semaine dernière. Un budget d’environ 800 000$ sera consacré à la réussite de ce projet d’envergure.