Doors Open Toronto (Portes ouvertes de Toronto) a célébré son dixième anniversaire les 23 et 24 mai, qui coïncide cette année avec le 175e anniversaire de la Ville. Le public pouvait visiter gratuitement pas moins de 175 édifices ou lieux tels que le premier bureau de poste, la prison Don, l’actuel et l’ancien Hôtel de Ville, le Jardin botanique, le Musée d’art inuit, Elgin and Winter Garden Theatre Centre et plusieurs églises.
J’en ai profité pour visiter la maison de William Lyon Mackenzie, premier maire de Toronto (1834). Sise au 82 de la rue Bond, juste à côté de la cathédrale St. Michael’s, cette maison le lit dans lequel Mackenzie dormait, sa table de travail et sa salle à manger.
Une exposition brosse un portrait détaillé de ce fougueux politicien et chef de la rébellion dans le Haut-Canada. On nous raconte aussi l’année tumultueuse que Mackenzie passa à la tête du premier conseil municipal de Toronto.
Chemin de croix
Comme j’étais à deux pas de la cathédrale St. Michael’s, je suis entré revoir une facette peu connue de ce lieu de culte. Il s’agit du Chemin de croix qui est en français seulement. Quelle en est la raison?
Lorsque Mgr Armand-François-Marie de Charbonnel est nommé évêque de Toronto, en 1850, la construction de la cathédrale est presque terminée mais il y manque un chemin de croix. L’évêque est français et ses contacts sont en France. Il commande les quatorze stations et elles arrivent par bateau.