Toronto à BIXI…clette!

La Ville-Reine importe le système de location de vélos de Montréal

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Publié 03/08/2010 par Vincent Muller

La ville de Toronto lançait mercredi dernier à l’hôtel Gladstone, sur Queen et Gladstone une campagne d’adhésion au système de vélo en libre-service BIXI qui devrait être en place dans les rues de Toronto en mai 2011. Le but est d’atteindre 1000 abonnements annuels avant le 30 novembre.

Après avoir commencé à Montréal en 2009, avec 3000 vélos répartis dans 300 stations, BIXI a étendu son système à 100 stations supplémentaires, portant le nombre de vélos à 5000. Entre temps, la société s’est également implantée dans les villes de Melbourne, Boston, Washington et Minneapolis et tout récemment à Londres depuis jeudi dernier.

«Le système sera totalement géré par BIXI, la ville de Toronto s’occupera d’enregistrer les abonnements, de rechercher des commanditaires et de mener des actions marketing», explique Daniel Egan, chargé des infrastructures pour les cyclistes à la ville de Toronto.

«La campagne vise à démontrer qu’il y a assez de demandes pour mettre en place le programme à Toronto», continue-t-il. Et si le nombre de 1000 abonnements annuels n’est pas atteint avant le 30 novembre? Daniel Egan ne s’inquiète pas pour ça: «Toronto a une grande culture cycliste, je suis très optimiste, c’est un succès partout, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas ici».

S’il semble en effet que ce soit un succès partout, la ville de Toronto prend tout de même des précautions puisque le programme, qui devrait être lancé en mai 2011, commencera avec 1000 vélos répartis dans 80 stations, alors que Montréal avait commencé avec trois fois plus de vélos.

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Roger Plamondon, président du conseil de la Société de vélo en libre-service à Montréal, joint par téléphone alors qu’il se trouvait à Londres pour le lancement du BIXI dans la capitale britannique, explique que Toronto voulait d’abord s’assurer de la rentabilité du système.

Selon lui «il n’y aura pas de différence avec le système de Montréal, à part que Toronto devrait bénéficier de petites améliorations apportées sur les vélos. Le système est flexible et peut s’adapter à toutes les localisations une fois que les emplacements des stations sont approuvés par la ville».

L’entreprise entend bien se développer au Canada et répondra probablement à l’appel d’offre de Vancouver et d’Ottawa-Gatineau. «Notre but est d’être les premiers au Canada», lance Roger Plamondon qui ajoute être «convaincu que ce système va grandir».

À Toronto, «on augmentera le nombre de vélos et de stations les années suivantes en fonction du succès du système», explique Daniel Egan. «Au début, les stations se trouveront dans un périmètre allant du nord au sud de la rue Bloor jusqu’au lac et de l’est à l’ouest de Jarvis à Spadina».

Le nombre de pistes cyclables à Montréal, le plus important au pays, est sans aucun doute l’une des raisons du succès du système dans la capitale québécoise. À Toronto, la ville, qui vient de mettre en place une nouvelle piste cyclable sur Jarvis, devra développer davantage son réseau et éventuellement créer des pistes cyclables plus sûres si elle tient à développer le système BIXI.

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Le prix des abonnements s’élève à 95$ pour une année, 40$ pour le mois et 5$ pour la journée avec un coût supplémentaire lorsque l’on dépasse la demi-heure d’utilisation. L’adhésion est possible en ligne sur [email protected]

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