Rare, voire seul et unique Français à s’être réellement fait un nom dans la ligue de basket-ball nord-américaine (NBA), Tony Parker s’avère à seulement 23 ans l’un des atouts majeurs de sa formation, les Spurs de San Antonio. L’équipe texane était opposée aux Raptors de Toronto mercredi dernier. L’Express a profité de l’occasion pour aller à la rencontre de l’enfant prodige devenu superstar.
Au terme d’un match accroché qui est allé jusqu’à la prolongation et dans un Air Canada Centre bouillant comme jamais, les champions en titre, les Spurs de San Antonio, s’en vont de Toronto avec une victoire de plus au compteur.
Principal artisan de ce succès: T.P. comme on l’appelle (prononcez Ti-Pi – Tony Parker)! Meilleur marqueur de son équipe avec 32 points, il est également, et de loin, le meilleur passeur de la soirée avec 13 passes décisives!
Contredisant le vieil adage voulant que «nul n’est prophète en son pays», Tony Parker apparaît au contraire, aimé, voire adoré du public français. Sans verser dans l’exagération, on peut même affirmer qu’il a largement contribué à la popularisation du basket-ball en France.
Ce que Fabrice Canet, attaché de presse de la Fédération française de basket-ball confirme: «Il y a très certainement eu un ‘’impact Tony Parker’’ sur le nombre de nos licenciés. Notamment auprès des jeunes. Dès 2001, année de l’apparition de Tony sur les parquets américains, on a constaté une progression des adhésions. Depuis, on reste sur une pente ascendante.»