Les fourmis ont un autre point commun avec les animaux et nous: elles ont un lieu précis pour satisfaire leurs besoins naturels.
«Ce sont des créatures très propres», souligne l’Allemand Tomer Czaczkes, auteur principal de la recherche parue dans PLOS One.
Ce serait la première fois qu’une étude fait une telle démonstration et considérant la petite taille des fourmis et de leurs déjections, les chercheurs ont dû employer les grands moyens: certaines fourmis étaient systématiquement nourries avec une solution rouge, d’autres avec une solution bleue.
Ce qui rendait les crottes plus faciles à repérer dans la fourmilière. Résultat: elles se retrouvent dans des coins, et toujours les mêmes. La toilette des fourmis, en quelque sorte.