Le Théâtre français de Toronto clôt encore une fois sa saison par un Molière, présenté du 23 avril au 10 mai dans la salle habituelle de la rue Berkeley. Et pas n’importe laquelle de ses pièces puisqu’il s’agit des fameuses Précieuses ridicules. C’est une sorte de tradition dans notre théâtre francophone.
Le directeur artistique Guy Mignault a enfilé son costume de metteur en scène pour présenter «un auteur fétiche».
«Molière on doit le raconter parce qu’il est totalement pertinent aujourd’hui»: un écrivain français du 17e siècle, célèbre dans le monde entier et toujours adapté 400 ans plus tard.
On y retrouve Sébastien Bertrant, dans le rôle du valet Mascarille, un habitué de la scène du TfT. «J’adore jouer du Molière», dit-il. «Ses pièces font parti du répertoire classique. On pourrait penser que ce n’est pas du tout d’actualité, mais, au contraire, l’intérêt de jouer cet auteur c’est bel et bien en réinventant l’œuvre.»
Mettre au goût du jour cette pièce présentée pour la première fois en 1659 et qui marqua vraiment le début de la carrière de Jean Baptiste Poquelin (dit Molière), c’est l’objectif que s’est fixé la troupe de Guy Mignault.