«Pour l’instant on n’en est pas encore à la commercialisation, il faut d’abord développer un réseau de stations de rechargement et de changement de batteries», explique Martin Rovers, de Better Place Canada, l’une des entreprises les plus avancées en matière de véhicule électrique, qui a ouvert en début de mois un centre de démonstration situé à l’ancienne briqueterie du Don Valley.
Certains gouvernements tentent d’encourager le développement de ces technologies, comme le gouvernement de l’Ontario qui prend en charge une partie du coût d’achat d’une voiture électrique de 5000 $ à 8500 $, et offrent d’autres avantages aux véhicules «verts».
Au Danemark, les véhicules électriques ne sont pas taxés à l’achat alors que les véhicules à essence le sont à 180%.
Avec l’achat d’un tel véhicule, Better Place installe une station de rechargement à domicile et reste propriétaire de la batterie, qui constitue une part importante du prix du véhicule, afin de diminuer son coût. Ainsi, l’achat d’un véhicule électrique neuf chez Better Place, avec la subvention ontarienne, reviendrait à environ 15 000 $.
Autonomie de 160 km
Cependant, ces avantages ne suffisent pas encore à favoriser la multiplication de ce type de véhicule sur nos routes. Il faut, et c’est le but de Better Place, mettre en place un réseau de rechargement et de changement des batteries, et ce réseau doit être très développé dans la mesure où l’autonomie de ces véhicules n’est que de 160 kilomètres.